Cela commence sur Nicolas Cage, père divorcé pontifiant au sujet de « la vague » à l’attention de son fils : « You Surf It, or You’re Wiped Out ». Mais à peine sont-ils arrivés à Luna Bay, le spot idyllique de son enfance où il a l’intention de se réinstaller, que le duo est pris à partie par des surfers agressifs leur enjoignant de décamper. Si le gamin se le tient pour dit, le père, lui, décide de s’incruster. Il n’en faut guère plus pour que la situation dégénère, prélude à une descente aux enfers pavée d’humiliations en tous genres infligées par une secte de surfers au nom d’un improbable mantra, « Surf & Suffer ». Sauf qu’en l’occurrence, ils vont trouver à qui parler…
The Surfer doit assurément beaucoup à Nicolas Cage, parfait quand il s’agit d’amener le pétage de plombs dans une autre dimension. L’acteur s’en donne à coeur joie sous le cagnard australien, signant l’une de ces compositions hallucinées dont il s’est désormais fait la spécialité. A quoi le réalisateur irlandais Lorcan Finnegan (Vivarium) confère ce qu’il faut de folie et de tension, signant une série B à la patine 70’s d’un jusqu’au-boutisme réjouissant…
The Surfer
Thriller de Lorcan Finnegan. Avec Nicolas Cage, Julian McMahon, Nick Cassim.